-
©
-
© Alfa Romeo
-
© NSU
-
© Monteverdi
-
© Morgan
-
© Škoda
-
© Mazda
-
© Rover
-
© DAF
-
© Jaguar
-
© Will Williams/Classic & Sports Car
-
© Mercedes-Benz
-
© Saab
-
© BMW
-
©
-
© Vauxhall
-
© Citroën
-
© Vauxhall
-
© Lancia
-
© Peugeot
-
© Renault
-
© Ford
-
© Volvo
-
© Alfa Romeo
-
© Audi
-
© Citroën
-
© Jaguar
-
© Haymarket Automotive
-
Des voitures rapides auxquelles on ne s’attendait pas
C’est toujours un plaisir de voir un constructeur automobile lancer une voiture performante au moment où l’on s’y attend le moins. Des hatchbacks aux supercars, voici nos voitures rapides préférées qui sont passées sous le radar, classées par ordre chronologique.
-
1. Alfa Romeo Giulia Super (1965)
Alfa Romeo avait présenté la Super comme une version haut de gamme de la petite berline Giulia, mais elle avait également remplacé le moteur de 92 ch de la TI par un moteur de 98 ch. Cette puissance était suffisante pour permettre à la Super d'atteindre une vitesse de pointe de 177 km/h. Le moteur de 1 570 cm3 permettait également à la voiture de passer de 0 à 100 km/h en 11,3 secondes.
En 1971, un moteur plus puissant de 102 ch a été ajouté, ainsi que des freins plus performants, mais rien n'a été fait pour améliorer la tenue de route.
-
2. NSU 1200TT (1965)
Pratiquement inconnue en dehors de son Allemagne de l’Ouest natale dans les années 1960, la NSU 1200 TT a comblé le fossé entre la berline 1000 et la TTS. Pour les automobilistes en quête d’une alternative à la Mini Cooper S, la 1200 TT faisait l’affaire avec à sa bonne tenue de route et les performances énergiques de son moteur de 1177 cm3 développant 64 ch.
Grâce à son poids plume, la 1200 TT était plus performante malgré sa puissance modeste, avec un passage de 0 à 100 km/h en 14,8 secondes et une vitesse de 155 km/h supérieure à celle d’une Cooper 998 cm3 de base.
-
3. Monteverdi High Speed 375 L (1969)
Dans les années 1970, les amateurs de GT de luxe avaient l'embarras du choix, mais la Monteverdi High Speed 375 L aurait été un choix inhabituel. Pourtant, les automobilistes en quête de la vitesse d'une supercar pouvaient profiter d'une accélération de 0 à 100 km/h en 6,5 secondes et d'une vitesse de pointe de 237 km/h dans un coupé quatre places aussi élégant que discret.
La puissance était fournie par un moteur V8 Chrysler de 7,2 litres développant paresseusement 380 ch, piloté par une boîte de vitesses automatique à trois rapports.
-
4. Morgan Plus 8 (1968)
Morgan était à l'avant-garde des petites entreprises qui avaient compris les avantages du moteur V8 3,5 litres de Rover, aussi léger que puissant. Une fois montée sur le châssis d'une Morgan, avec les modifications appropriées, la Plus 8 devint instantanément la voiture la plus rapide de l'entreprise de Malvern et hissa ses performances aux côtés de celles de la Porsche 911 grâce à une accélération de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes et une vitesse de pointe de 201 km/h.
Le Plus 8 a connu une très longue vie et n'a pris fin que lorsque l'approvisionnement en moteurs Rover V8 a cessé en 2004.
-
5. Škoda S110R (1970)
La réputation des prouesses de Skoda en matière de rallye s’est bâtie sur le coupé S110R. Cette petite voiture à moteur arrière était équipée d’un modeste moteur quatre cylindres de 1 107 cm3 développant seulement 52 ch sur route, mais il était possible de le régler à un niveau beaucoup plus élevé pour la compétition. Ce moteur faisait également preuve d’une grande fiabilité, ce qui a autant contribué au succès de Skoda sur les circuits de rallye que sa puissance.
Plus de 56 000 S110R ont été fabriquées entre 1970 et 1980, dont beaucoup ont franchi le rideau de fer.
-
6. Mazda RX-3 (1971)
Si son style s'inspirait des muscle cars américaines, sous le capot, la Mazda RX3 adoptait une approche exclusivement japonaise : elle était équipée d'un moteur Wankel bi-rotor d'une cylindrée nominale de 1 146 cm3.
Ce moteur de 110 ch à rotation rapide propulsait la RX3 à 185 km/h et la voiture a connu un certain succès en course. Plus important encore, elle a ouvert la voie à la future RX-7.
-
7. Rover P6 3500S (1971)
La Rover P6 était déjà disponible avec le moteur Rover V8, mais la 3500S venait avec une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports et transformait la berline routière en une machine volante insoupçonnée. Sa vitesse maximale était de 196 km/h et elle pouvait passer de 0 à 100 km/h en 10,2 secondes. Il n'est donc pas étonnant que les forces de police aient été très intéressées par cette voiture.
Rover a semé la confusion dans l'esprit des acheteurs en proposant la S avec une boîte de vitesses automatique aux côtés de la 3500 Automatic, qui n'est pas une S.
-
8. DAF 66 Marathon (1972)
Baptisé ainsi en souvenir du succès de la DAF au marathon Londres-Sydney, ce modèle utilise une version de 60 ch du moteur Renault de 53 ch de 1966. L'accélération n'était pas son point fort, puisqu'il fallait 19,4 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, mais la vitesse de 145 km/h était convenable et la Marathon offrait une bonne tenue de route grâce à quelques améliorations de la suspension et du châssis.
Une version plus puissante de 1,3 litre, appelée 1300 Marathon, est arrivée sur le marché en 1973, avec des phares antibrouillard montés dans la calandre, des sièges avant sport et des indicateurs supplémentaires sur le tableau de bord.
-
9. Jaguar XJ12 (1972)
La Jaguar XJ12, qui pourrait être la définition d'une Q-car dans le dictionnaire, alliait le style respectable de la berline britannique à un moteur V12 de 5,3 litres développant 253 ch. Cela a suffi à faire passer la XJ de 0 à 100 km/h en seulement 7,4 secondes, laissant dans son sillage gracieux des voitures plus ouvertement sportives.
La construction en alliage du moteur n'a pas affecté la tenue de route, tandis que les modèles S3 ultérieurs étaient équipés d'une version 300 ch du V12 qui portait la vitesse de pointe à 241 km/h.
-
10. Triumph Dolomite Sprint (1973)
L'utilisation par Triumph d'une culasse innovante à 16 soupapes sur son moteur quatre cylindres inclinés a permis à la Dolomite Sprint de développer une puissance de 127 ch. Cette puissance était bien supérieure à celle de la Ford Escort RS2000 et permettait à la Sprint de passer de 0 à 100 km/h en 8,7 secondes. La vitesse de pointe de 185 km/h était également remarquable pour cette catégorie.
Ses succès en course et la technologie avancée de son moteur ont permis à la Dolomite Sprint de se vendre à 22 941 exemplaires au cours de ses sept années d'existence.
-
11. Mercedes-Benz 450SEL 6.9 (1975)
La Mercedes 450SEL 6.9 était rassurante, subtile et chère pour les automobilistes désireux d'élever leur statut social en achetant une voiture plus prestigieuse que la brillante berline de la Classe S. En installant le V8 de 6,9 litres et ses 286 ch, Mercedes a créé une super berline capable de passer de 0 à 100 km/h en 7,5 secondes, de rouler à 225 km/h et brûler ses pneus arrière si l'on avait le pied trop lourd sur l'accélérateur.
Pour une voiture qui coûtait près de deux fois plus cher qu'une Classe S d'entrée de gamme, la 6.9 a trouvé un nombre considérable d'acheteurs prêts à payer le prix fort. Au total, 7 380 exemplaires de la 6.9 ont été vendus dans le monde.
-
12. Saab 99 Turbo (1977)
Si Saab n'a peut-être pas été la première marque à utiliser un turbocompresseur dans une voiture de série, sa 99 Turbo a toutefois davantage contribué à populariser cette technologie. Le turbo a fait passer la puissance du moteur de 2,0 litres de 118 à 145 ch et a permis à la voiture d'accélérer de 0 à 100 km/h en 8,9 secondes.
Son accélération explosive dans des plages de régimes moyens lorsque le turbo se mettait en marche contribuait également aux performances de la 99 Turbo. Elle permettait de dépasser sans effort et cette Saab a connu beaucoup de succès en rallye.
-
13. BMW 745i (1979)
C'est l'histoire de deux BMW qui partagent le même insigne de coffre. En Europe, BMW avait équipé sa berline E23 de la série 7 d'un moteur turbo à six cylindres en ligne de 3,2 litres. Ce moteur développait 250 ch et avait transformé la berline de luxe en un superbe engin capable de rouler à grande vitesse sur les autobahn.
Toutefois, en raison de la conception de la colonne de direction de la série 7, le moteur turbocompressé ne pouvait pas être monté sur les voitures à conduite à droite. BMW Afrique du Sud a contourné ce problème en installant le moteur six cylindres de 3,5 litres de 280 ch de la M635CSi dans la série 7 et en la baptisant 745i. Quelques exemplaires ont été vendus avec une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, ce qui en fait une M7 qui n'en a que le nom.
-
14. Bentley Mulsanne Turbo (1982)
Avant que Bentley n'entame sa renaissance avec la Turbo R, il y avait la Mulsanne Turbo, qui n'a cependant pas reçu beaucoup d'attention. Développée par les ingénieurs de Bentley pour étudier le fonctionnement de la turbocompression dans une berline de luxe, elle a involontairement marqué le début de la renaissance de la marque que nous connaissons aujourd'hui.
Le système d'induction forcée de la Mulsanne a permis de porter la puissance du moteur à 300 ch. Cela a suffi à catapulter la Turbo de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes et jusqu'à 217 km/h. La Turbo R, qui a suivi, a bénéficié d'une suspension plus ferme et de beaucoup plus de puissance.
-
15. Opel Ascona / Vauxhall Cavalier (1983)
En 1983, la gamme Ascona s'est élargie avec l'arrivée du modèle sportif 1.8 SR/E. Ce dernier partageait avec les modèles antérieurs son moteur de 1,8 litre à injection de 115 ch, mais il se distinguait immédiatement par ses jantes en alliage, ses spoilers et son kit de carrosserie bicolore. Les performances étaient au rendez-vous pour les amateurs, avec un passage de 0 à 100 km/h en 9,1 secondes et une vitesse de pointe de 185 km/h.
Opel a encore amélioré l'Ascona avec les modèles 2.0, dont certains pouvaient franchir le 0-100 km/h en 8,7 secondes et atteindre 193 km/h à plat.
-
16. Citroën Visa GTi (1985)
Citroën est entré sur la scène des hatchbacks sportifs avec un modèle très atypique : la Visa GTi. Le style hautain de la Visa était associé au moteur 1,6 litre de 105 ch de la Peugeot 205 GTi. Le résultat était une voiture à cinq portes qui passait de 0 à 100 km/h en 9,2 secondes et atteignait 175 km/h.
Moins rapide que certaines de ses concurrentes, la Visa GTi était une voiture bien plus confortable que la plupart des hatchbacks sportifs sur les routes cahoteuses.
-
17. Opel Omega 3.0i (1987)
Avant que Vauxhall/Opel ne surprenne le monde avec la Lotus Carlton/Omega, le constructeur a lancé l'Omega 3.0i. Une habile récupération de pièces a permis d'installer le moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres et 177 ch de la Senator sous le capot de la Carlton. Résultat : une accélération de 0 à 100 km/h en 8,2 secondes, une vitesse de pointe de 216 km/h et une véritable bête de course capable de battre la BMW Série 5.
Opel a relevé le défi avec le modèle 24 soupapes de 204 ch et l'a même proposé en version familiale, bien que peu d'entre eux aient été vendus.
-
18. Lancia Thema 8.32 (1988)
La Lancia Thema partageait sa plateforme avec les grandes berlines de Peugeot, Renault et Volvo, mais seuls les Italiens pouvaient avoir l'idée d'installer le V8 3,0 litres de la Ferrari 308 à la place du moteur V6 habituel. Pour personnaliser davantage la 8.32, le moteur a été doté d'un vilebrequin plat et produisait 215 ch. Il passait de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes et atteignait 235 km/h.
Le constructeur de motos Ducati a été embauché pour construire le moteur de la Thema 8.32, mais les ventes se faisaient au compte-goutte en raison de son prix de vente élevé. Lancia a alors lancé sa propre Thema 16V Turbo, tout aussi rapide, mais plus maniable et beaucoup moins chère, ce qui a sonné le glas de la 8.32.
-
19. Peugeot 405 Mi16 (1988)
Peugeot avait déjà offert au monde la brillante 205 GTi, mais ce n'était pas fini, puisqu'elle lançait, dans les années 1980, la 405 Mi16. Elle utilisait une version 16 soupapes du moteur 1,9 litre de la 205, développant 160 ch pour un 0-100 km/h en 8,2 secondes et une vitesse maximale de 222 km/h. Il existe également une version à quatre roues motrices.
Par un coup du sort, de nombreuses Mi16 ont été pillées pour leurs moteurs afin d'équiper les 205GTI d'un moteur plus puissant, si bien que les modèles survivants sont aujourd'hui très rares.
-
20. Renault 21 Turbo (1988)
La Renault 21 Turbo était l'équivalent français de la Ford Sierra RS Cosworth et était tout aussi redoutable en termes de puissance. Son moteur turbocompressé de 2,0 litres développait 175 ch sur les roues avant, ce qui se traduisait par un patinage important et un effet de couple. Il permettait également de passer de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes et d'atteindre une vitesse maximale de 227 km/h.
En 1990, Renault a ensuite apprivoisé la 21 Turbo avec le modèle Quadra à quatre roues motrices, qui était le meilleur de la bande.
-
21. Ford Scorpio Cosworth (1990)
Dès son lancement, la Granada Scorpio de Ford a été un pilier des véhicules d'entreprise, mais il a fallu attendre 1990 pour que le fleuron des performances voie le jour sous la forme de la Cosworth. Utilisant la technologie des quatre soupapes par cylindre sur le moteur V6 de 2,9 litres, elle libérait 195 ch, ce qui lui permettait de passer de 0 à 100 km/h en 8,5 secondes et d'atteindre 225 km/h au maximum.
En 1994, Ford a amélioré ce moteur pour la Scorpio aux yeux d'insecte. La puissance du moteur a alors atteint 207 ch, mais les insignes Cosworth ont été retirés, car Ford craignait qu'ils n'attirent les voleurs de voitures.
-
22. Volvo T5-R (1994)
Peu de voitures ont eu un effet aussi profond et durable sur l'image d'une entreprise que la Volvo 850 T5-R. Alors que la T5 avait déjà lancé l'idée d'une Volvo rapide et que les forces de police en raffolaient, la T5-R a porté l'idée à un tout autre niveau de performance et de désirabilité. Son moteur cinq cylindres turbocompressé de 240 ch permettait de passer de 0 à 100 km/h en 5,8 secondes et d'atteindre une vitesse maximale de 250 km/h.
La version break de la T5-R a fait les gros titres, participant même au championnat britannique des voitures de tourisme, mais il existe aussi une berline qui est sans doute encore plus subtile.
-
23. Alfa Romeo 145 Quadrifoglio (1995)
La Quadrifoglio faisait partie de la nouvelle gamme d'hatchbacks 145 à trois portes d'Alfa Romeo. Elle était équipée d'un moteur 2,0 litres Twin Spark de 150 ch, ou 155 ch pour les modèles ultérieurs de la phase 2, et pouvait passer de 0 à 100 km/h en 8,0 secondes. Sa vitesse de pointe de 208 km/h était plus que convenable pour une voiture de cette catégorie.
Tout aussi important pour une Alfa Romeo, la tenue de route était considérée comme très bonne à l'époque et il continue de plaire aujourd'hui. Alfa a également proposé une version quatre portes, baptisée 146ti.
-
24. Audi S8 (1996)
Pour ce qui est des berlines de luxe à grande carrosserie et à gros moteur de la firme allemande, l'Audi V8 avait donné le ton. Toutefois, la S8 a surpris tout le monde grâce à son moteur V8 4,2 litres de 340 ch qui pouvait propulser cette quatre portes à châssis en aluminium de l'arrêt à 100 km/h en 6,7 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 256 km/h.
La boîte de vitesses automatique à cinq rapports était la plus courante, mais une boîte de vitesses manuelle à six rapports était également disponible.
-
25. Citroën Xantia V6 (1997)
Citroën a laissé le meilleur pour la fin en lançant, en 1997, sa gamme élégante de petites berlines et de breaks Xantia, et en commercialisant le modèle V6, un plaisir inattendu qui développait une puissance de 194 ch grâce à son moteur V6. Après avoir bâti la réputation du modèle sur des moteurs essence et diesel à quatre cylindres, le V6 était un plaisir inattendu qui développait une puissance de 194 ch. Son prix de vente a découragé plus d'acheteurs qu'il n'en a attiré, mais ses performances, à l'image du passage de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes et de la vitesse de pointe de 229 km/h, la placent dans la même catégorie que la Ford Mondeo ST200.
La Xantia V6 était équipée de la suspension Activa de Citroën pour réduire l'inclinaison de la carrosserie. Elle a établi un nouveau record de rapidité lors du fameux test du renne suédois à 85 km/h.
-
26. Daimler Super V8 (1997)
Daimler a longtemps dormi sur ses lauriers avec ses berlines de luxe rapides sous la forme de la Majestic Major, mais la Super V8 a réservé une surprise encore plus grande. Derrière sa gentille calandre cannelée se cachait le V8 suralimenté de 4,0 litres de la Jaguar XJR. Cette puissance se traduisait par une vitesse de pointe de 250 km/h et un passage de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes.
Ce type de performance était d'autant plus étonnant dans une voiture dotée des équipements de luxe de la Daimler, qui n'était proposée qu'avec la carrosserie à empattement plus long de cette génération de modèles Jaguar/Daimler.
-
27. Honda Accord Type R (1998)
De temps en temps, Honda se lâche avec quelque chose de particulier, et l'Accord Type R était justement une voiture de ce genre. Conçue uniquement pour le marché européen, elle était construite sur le modèle de la berline Accord de l'époque, mais en une sérieuse machine à performances. Son poids a été allégé, sa carrosserie renforcée, ses suspensions et ses freins améliorés. L'attention portée par Honda aux détails s'est même traduite par de nouveaux roulements de roue pour faire face aux 209 ch générés par le moteur de 2,2 litres à un régime enivrant de 7 200 tr/min.
Passer de 0 à 100 km/h en 7,0 secondes et atteindre 229 km/h à plat ne semble pas très rapide, mais l'Accord Type R avait la maniabilité nécessaire pour conserver sa vitesse dans les virages en toute sécurité et avec plaisir.