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Le luxe à travers les décennies
Le luxe automobile se décline sous de nombreuses formes, de l'immense espace intérieur aux cabines regorgeant de gadgets. Quelle que soit la manière de vous faire plaisir, toutes les voitures présentées ici ont été construites dans le but de gâter leurs propriétaires.
Voici notre sélection classée par ordre chronologique des voitures légendaires les plus luxueuses jamais construites. -
1. Packard Eight (1924)
Les Packard se classaient parmi les meilleures voitures de luxe d’avant-guerre au monde.
Ce succès est dû en grande partie à l’utilisation des meilleurs composants et des normes de construction les plus strictes pour ses modèles, ainsi qu’au raffinement suprême du moteur à huit cylindres en ligne de 5,9 litres, monté sur des supports en caoutchouc pour l’isoler davantage des occupants de la voiture.
Outre sa conduite confortable et ses performances aisées, la Packard Eight se distinguait par l’utilisation de freins sur quatre roues. La Packard Eight fut ensuite équipée d’une suspension avant indépendante, de freins hydrauliques et d’un moteur de plus grande cylindrée, ce qui lui permit de rester dans le peloton de tête des voitures de luxe. -
2. Duesenberg Modèle J (1928)
En lançant son modèle J en 1928, Duesenberg ne fit pas dans la demi-mesure. Cette voiture a été conçue dans le seul but d’être la plus luxueuse du monde, et on peut dire que c’est chose faite, même si elle n’a pas atteint les objectifs de vente fixés à l’origine.
Les quelques chanceux qui ont pu acquérir une Duesenberg J neuve ont bénéficié d’un moteur à huit cylindres en ligne de 6,9 litres qui permettait à cette lourde voiture d’atteindre une vitesse de 145 km/h, tout en offrant un raffinement et un confort de premier ordre.
Chaque Duesenberg J étant réalisée à la main, les acheteurs pouvaient choisir presque tout ce qu’ils souhaitaient à l’intérieur de la voiture, et nombre d’entre elles fourmillaient de gadgets de luxe. -
3. Bentley 8 Litre (1930)
Le lancement de la Bentley 8 Litre était la dernière tentative de Bentley en 1930, avant que l’entreprise ne soit absorbée par Rolls-Royce.
Ce modèle était néanmoins superbe grâce à son puissant moteur six cylindres en ligne et à sa boîte de vitesses manuelle à quatre rapports, qui offraient des performances sensationnelles et un raffinement feutré.
Sur les 100 exemplaires produits, la plupart des 8 Litre étaient équipés d’une carrosserie de berline, mais beaucoup ont par la suite été remodelés avec une carrosserie ouverte. Quelle que soit sa forme, Bentley garantissait une vitesse de pointe d’au moins 170 km/h pour ce modèle. -
4. Rolls-Royce Phantom III (1936)
Avec la Phantom III, Rolls-Royce a remplacé les moteurs à six cylindres des Phantom précédentes par un moteur V12 de 7,3 litres. D’un seul coup, la Phantom III devenait plus silencieuse et plus performante, mais la complexité de ce nouveau moteur la rendait moins fiable.
Comme pour les modèles Phantom précédents, la III était livrée sous forme de châssis aux carrossiers pour que le propriétaire puisse choisir la carrosserie. La plupart des exemplaires étaient des limousines de tourisme et l’empattement de 3 600 mm de la Phantom se prêtait à des lignes élégantes et à des intérieurs spacieux. -
5. Lagonda V12 (1938)
Lagonda présenta pour la première fois son nouveau modèle V12 en 1936, mais il fallut attendre 1938 pour que cette mécanique de 4,5 litres entre en production. Seules 189 voitures furent terminées avant le début de la Seconde Guerre mondiale, mais elles offraient ce qui se faisait de mieux en matière de confort, de silence et de souplesse grâce à la douceur du moteur V12.
Fait inhabituel pour l’époque, Lagonda proposa sa propre carrosserie de berline pour le V12, ce qui laissait présager la façon dont les voitures de luxe seraient construites et vendues après la fin de la guerre. Ce moteur a également été utilisé dans deux voitures aux dimensions plus réduites qui ont participé aux 24 heures du Mans en 1939. -
6. Austin Sheerline (1947)
Après la Seconde Guerre mondiale, Austin tenait à commercialiser à nouveau une voiture de luxe et la Sheerline fut sa contribution.
Bien qu’elle ne fût pas aussi élégante que nombre de ses rivales, l’Austin avait l’avantage d’être nettement moins chère. Lors de son lancement, elle coûtait 1 277 livres sterling, alors qu’une Rolls-Royce de la même époque en coûtait 3 250. C’est la raison pour laquelle la Sheerline devint le moyen de transport économique de nombreux maires et fut très prisée par les organisateurs de mariages et d’enterrements.
Les sièges arrière spacieux offraient un grand confort et une touche d’élégance à leurs occupants, mais la suspension et le moteur de 4,0 litres de l’Austin n’étaient pas aussi sophistiqués que ceux de ses concurrentes plus onéreuses. -
7. Humber Super Snipe (1948)
Humber jouissait d’une solide réputation pour la qualité de ses voitures, et sa Super Snipe de 1948 était à la hauteur des attentes. Si les phares avaient été déplacés pour être incorporés dans les ailes avant par rapport au modèle d’avant-guerre, cette grande berline n’en restait pas moins un pilier de la haute société.
L’arrière de la Super Snipe offrait suffisamment d’espace pour que trois adultes puissent s’asseoir confortablement, ce qui fit de cette automobile britannique un moyen de transport apprécié des fonctionnaires, des hommes politiques et même de la BBC. La Super Snipe de 1953, qui la remplaça, fut réduite en taille et en ambition pour devenir une voiture de fonction plutôt qu’une voiture de luxe à proprement parler. -
8. Imperial Sedan (1955)
Jusqu’en 1955, Imperial était un nom de modèle du portefeuille Chrysler, mais elle est devenue cette année-là une marque à part entière. La Sedan était la pièce maîtresse d’Imperial. Elle était équipée d’un V8 de 331 cc (5,4 litres) similaire à celui de la Chrysler C-300, mais dont la puissance était réduite à 250 ch. Avec une direction assistée, des freins assistés et une boîte de vitesses automatique de série, la Sedan était mieux équipée que bon nombre de ses concurrentes européennes plus chères.
Une caractéristique notable de l’Imperial Sedan au cours de ses deux premières années de production était les feux arrière de type « gunsight » qui se dressent sur ses ailes arrière. Cette caractéristique était censée contribuer à la sécurité du véhicule et permettre au conducteur d’évaluer plus facilement l’arrière de la longue berline lorsqu’il faisait marche arrière. -
9. Citroën DS19 (1955)
Le luxe selon Citroën consistait à isoler presque complètement le conducteur des aspérités de la chaussée. Le moteur 4-cylindres hérité de la Traction Avant était moins impressionnant. La douceur inégalée de la DS était obtenue grâce à une suspension hydropneumatique, c’est-à-dire que la voiture était suspendue par des gaz et de l’air plutôt que par quelque chose d’aussi grossier que des ressorts en acier.
Ce système actionnait également la direction, l’embrayage et les freins de la DS, tout en offrant une hauteur de conduite réglable. Il était si performant que Rolls-Royce l’adopta pour sa Silver Shadow dix ans plus tard. -
10. Tatra T603 (1955)
Tatra a continué à fabriquer des voitures de luxe même après être passée derrière le rideau de fer, et ses véhicules étaient généralement réservés à des hommes politiques de haut rang. Quelques T603 furent exportées et ce modèle proposait une vision unique de la berline de luxe, avec une forme de carrosserie testée en soufflerie qui contribuait à rendre l’habitacle très silencieux.
Celui de la T603 était encore plus silencieux grâce au montage du moteur à l’arrière de la voiture, de sorte que le bruit du V8 de 2,5 litres se perdait derrière lui. Comme de nombreuses voitures de luxe de l’époque, le levier de vitesse de la Tatra se trouvait sur la colonne de direction, ce qui permettait de s’asseoir à trois à l’avant. -
11. Facel Vega Excellence (1958)
Selon la plupart des critères objectifs, la Facel Vega Excellence était un peu décevante. Mais si vous avez le goût pour la surprise, vous apprécierez cette vaste berline à quatre portes autant pour ses excentricités que pour son opulence. Il était possible de commander des équipements rares tels qu’une boîte de vitesses automatique pour piloter le moteur V8 provenant de Chrysler, mais aussi des freins et une direction assistés, des vitres électriques et l’air conditionné.
Facel Vega savait comment donner à une voiture de luxe la touche théâtrale que sa clientèle aisée exigeait. Ainsi, l’Excellence était équipée de portes à clapet et de vitres sans montant. Toutefois, en raison de son coût élevé, l’Excellence ne fut vendue qu’à 156 exemplaires au cours de ses six années de production. -
12. Daimler Majestic Major (1959)
Le nom en dit long, car cette berline Daimler était censée être majestueusement meilleure que ses concurrentes. Mais elle était aussi beaucoup plus rapide grâce au nouveau V8 de 4561 cc que Daimler avait placé sous le capot. Cela a valu à la Majestic Major la réputation d’être la voiture funéraire la plus rapide sur la route.
La boîte de vitesses automatique était de série et la direction assistée permettait de faire face au poids considérable de 1778 kg de la voiture. Heureusement, la Daimler se maniait bien, de sorte que le conducteur pouvait profiter de la puissance et d’une vitesse de pointe de 193 km/h, tandis que ceux qui se trouvaient à l’arrière profitaient d’un habitacle luxueux en bois et en cuir. -
13. Lincoln Continental (1961)
En 1961, chez Ford, les ailerons étaient de sortie et la berline Lincoln, modèle phare de la marque, se distinguait par son style résolument branché. Cette vaste quatre portes était peut-être plus petite que sa prédécesseuse, mais elle respirait la fraîcheur, grâce à ses portes à clapet, à ses flancs nets et à son habitacle débordant de gadgets, tels que le réglage électrique des sièges avant.
La conduite glissante rendait la Lincoln idéale pour les grandes routes américaines, tandis que l’énorme V8 de 430 cc (7,0 litres) avec boîte de vitesses automatique fournissait une puissance paresseuse et sans effort.
La confiance de Ford dans ce nouveau fleuron de sa gamme a été confirmée par le fait que la Lincoln fut la première voiture fabriquée aux États-Unis à être vendue avec une garantie « pare-chocs à pare-chocs » de deux ans et 38 000 kilomètres. -
14. Maserati Quattroporte (1963)
La Quattroporte de Maserati avait la particularité d’être la seule berline italienne de luxe à quatre portes sur le marché lors de son lancement. C’était également la première voiture de la firme à utiliser son nouveau moteur V8 de 4,1 litres, porté plus tard à 4,7 litres, ce qui permettait à la Quattroporte d’être à la hauteur de la réputation sportive de l’entreprise.
À l’intérieur, ce modèle était équipé de cuir souple, de boiseries et de tous les éléments luxueux de l’époque, tels que la climatisation, les vitres électriques, la radio et une boîte de vitesses automatique en option, à la place de la boîte manuelle à cinq rapports de série. -
15. Mercedes-Benz 600 (1964)
Lors de sa sortie en 1964, peu de gens auraient contesté le fait que la Mercedes-Benz 600 était la meilleure voiture de luxe au monde. Elle disposait de sièges et d’un habitacle somptueux et d’une élégante sobriété, tandis que le confort de conduite était assuré grâce à la suspension pneumatique de série qui maintenait la grande Mercedes en position horizontale, quelles que soient les irrégularités de la chaussée.
Un système pneumatique alimentait les serrures et les vitres des portes, tandis qu’un V8 de 6,3 litres permettait à la 600 d’atteindre 204 km/h sur les autoroutes et les autobahn sans restriction. La berline 600 standard de 5,49 m de long suffisait amplement à la plupart des acheteurs, mais il était possible de commander l’extravagante Pullman de 6,1 m de long, qui incarnait le summum du voyage de luxe. -
16. Rolls-Royce Silver Shadow (1965)
La Silver Shadow, conçue par John Blatchley, était une innovation audacieuse qui permettait à Rolls-Royce de rester à l’avant-garde de l’univers des voitures de luxe. Elle a introduit une forme de berline aux flancs nets, avec une construction unitaire sous le capot, une première pour une Rolls. Elle était également équipée d’une suspension hydropneumatique à correcteur d’assiette pour une qualité de conduite exceptionnelle.
À l’intérieur, la Silver Shadow avait tout de la voiture à la fois opulente et sobre que ses clients attendaient d’elle. Le cuir, le bois et les moquettes Wilton ne manquaient pas, et la Silver Shadow fut équipée de série de la climatisation en 1969, bien avant que celle-ci ne soit proposée sur la plupart des autres voitures de luxe. -
17. Cadillac Fleetwood Brougham (1970)
Cadillac a une longue lignée de voitures de luxe à son actif, mais la plus opulente d’entre elles est arrivée à une époque où, en raison des réglementations antipollution, ses moteurs manquaient singulièrement de puissance. La Fleetwood Series Sixty-Special Brougham offrait un confort incroyable, un grand nombre de gadgets et de sièges en cuir à boutons.
Il est révélateur que Cadillac ait décrit ce modèle comme sa « berline propriétaire la plus luxueuse ». Si vous vouliez encore plus d’espace et une conduite flottante, vous deviez passer à la version limousine allongée carrossée. Le régulateur de vitesse et la climatisation étaient inclus dans ce modèle pour faire face aux longs trajets aux États-Unis, mais le V8 7,7 litres d’une puissance revendiquée de 375 ch céda la place à un V8 8,2 litres de seulement 205 ch en 1975.
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18. Monteverdi High Speed 375/4 (1970)
La berline 375/4 de Monteverdi a été dessinée par Frua et construite par Fissore comme une berline rapide et luxueuse destinée à la jet set. Le fait qu’il n’y ait eu que 30 exemplaires en dit long sur le coût de cette quatre portes et quatre places, mais pour ceux qui l’ont achetée, elle garantissait l’exclusivité et offrait un grand nombre de détails luxueux dans son habitacle spacieux. Outre les vitres électriques, l’air conditionné et le régulateur de vitesse, vous pouviez commander un frigo à boissons et une télévision pour les passagers arrière.
Sous l’énorme capot de la 375/4 se trouvait un V8 Chrysler de 7,2 litres développant 390 ch. Une telle puissance était nécessaire, car la Monteverdi pesait 1 755 kg.
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19. Jaguar XJ12 (1972)
En 1972, Jaguar fit passer les produits de tous les autres constructeurs de voitures de luxe pour des produits hors de prix avec l’arrivée de sa XJ12. Cette berline équipée d’un moteur V12 de 5,3 litres reprenait les qualités de conduite, de maniabilité et de raffinement déjà remarquables de la berline XJ, et les améliorait encore grâce au silence absolu de son moteur. C’était tout aussi vrai lorsque vous vous faufiliez en ville que lorsque vous vous rapprochiez de la vitesse de pointe de la XJ12, qui avoisinait les 240 km/h.
Peu après la commercialisation de la voiture standard, Jaguar proposa une XJ12L à empattement long qui offrait plus d’espace pour les jambes à l’arrière. L’habitacle proposait le mélange habituel de bois et de cuir de Jaguar, tandis que le seul inconvénient notable de ce modèle était sa consommation de carburant, qui atteignait 23,5 l/100 km en moyenne.
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20. Mercedes-Benz Classe S W116 (1972)
Lancée à la fin de 1972, la Mercedes Classe S W116 a remporté presque haut la main le prix de la voiture de l'année 1974. Alors que les lauréats précédents étaient tous des voitures grand public dignes de ce nom, voici une voiture de luxe dont le coût n'avait aucune importance, car elle était tout simplement excellente dans tous les domaines. La conduite, le confort, le silence, la maniabilité et cette conception germanique du luxe se sont combinés pour faire de cette Classe S la meilleure voiture du monde à l'époque.
La 280SE était équipée de série d'une boîte de vitesses manuelle, mais les modèles 350 et 450 à moteur V8 étaient équipés d'une boîte de vitesses automatique. Le modèle SEL pouvait également bénéficier d'un empattement plus long afin d'offrir plus d'espace pour les jambes à l'arrière. Pour ceux qui voulaient la Classe S ultime, la 450SEL 6.9 était équipée d'un puissant moteur V8 de 290 ch et d'une suspension hydropneumatique à correcteur d'assiette.
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21. Panther De Ville (1974)
La Panther De Ville a été construite comme un pastiche des voitures de luxe des années 1930, avec une silhouette très inspirée de la Bugatti Royale. L'apparence de la Panther De Ville était divertissante et effrontée, mais sous le capot se trouvait une ingénierie sérieuse avec une suspension et des moteurs Jaguar, y compris l'option du V12.
À l'intérieur, la De Ville pouvait être aménagée comme l'acheteur le souhaitait, avec du bois, du cuir et des moquettes épaisses de série. Les clients pouvaient également ajouter un frigo à boissons, un système de climatisation et une télévision.
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22. Aston Martin Lagonda (1977)
William Towns conçut la Lagonda aux formes anguleuses et offrit à Aston Martin la berline de luxe la plus remarquable de son époque. Son allure basse s’accompagnait de la puissance du V8 de 5,3 litres d’Aston, qui pouvait propulser la Lagonda jusqu’à une vitesse maximale de 230 km/h. Cependant, la Lagonda était aussi une voiture de luxe avec son habitacle à quatre places garni de cuir, de bois et de riches tapis.
L’air conditionné, le régulateur de vitesse et les vitres électriques étaient tous inclus, tandis que la télévision était une option très prisée. Les premières voitures étaient également équipées d’un tableau de bord numérique, aussi sophistiqué que peu fiable. -
23. Audi V8 (1988)
Avant l’Audi A8, il y eut la V8, qui fut la première voiture du constructeur allemand à combiner sa transmission intégrale Quattro avec une boîte de vitesses automatique. Elle commença avec un V8 de 3,6 litres, qui fut remplacé par un moteur 4,2 litres au milieu de l’année 1991. Les performances étaient suffisamment vives et le V8 offrait une traction qu’aucune autre voiture de luxe ne pouvait fournir dans des conditions de chaussée glissante.
Audi n’a pas lésiné non plus à l’intérieur de la V8, qui est équipée d’un système de climatisation automatique pour maintenir la température de l’habitacle exactement à la température que vous le souhaitez. Elle était également équipée d’un régulateur de vitesse, de sièges en cuir avec réglage électrique pour les deux sièges avant, d’une chaîne stéréo Bose et d’un téléphone portable intégré.
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24. Buick Roadmaster (1991)
La Roadmaster était la voiture de luxe haut de gamme de Buick et, lorsque l’entreprise ressuscita le nom en 1991, il s’agissait d’une berline de luxe dans le moule des véritables yachts terrestres américains. Longs, larges et élégants, la berline Roadmaster et son immense break ont donné du fil à retordre à des marques comme Cadillac et Mercedes.
L’intérieur de la Buick se caractérisait par des sièges à rembourrage épais pour un confort suprême, beaucoup d’espace à l’avant et à l’arrière, et de nombreux équipements de série tels que la climatisation, les sièges électriques et le régulateur de vitesse. Buick utilisait également des moteurs V8 de 5,0 et 5,7 litres développant jusqu’à 300 ch, de sorte que la Roadmaster possédait une vitesse à la hauteur de son opulence.
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25. BMW Série 7 (1994)
Toutes les générations de BMW Série 7 peuvent être considérées comme de grandes voitures de luxe, mais le modèle E38, commercialisé en 1994, est sans doute le summum de la Série 7. Ses lignes élégantes évoquent discrètement la richesse et la puissance, tandis que les moteurs vont des 6-cylindres, relativement frugaux, au V12 de 5,4 litres, fluides, rapides, et sans effort.
Que ce soit dans la version standard ou dans la version à empattement long de cette Série 7, BMW s’est donné beaucoup de mal pour rendre l’intérieur aussi raffiné que possible. Les moquettes profondes étaient assorties d’une sellerie en cuir souple et de boiseries. En plus des éléments de luxe attendus que sont la climatisation, le régulateur de vitesse et le téléphone portable, la E38 a été la première BMW à proposer la navigation par satellite en option.